Fruit d’un partenariat public/privé, ce code est de nature à permettre l’amélioration de la croissance et de l’emploi, à promouvoir les performances et la compétitivité des entreprises, à optimiser l’accès au financement et le coût du capital et à renforcer la confiance des investisseurs et des bailleurs de fonds tant nationaux qu’internationaux.
Destiné à toutes les entreprises des secteurs publics et privés, le code tend également à consolider les relations entre les parties prenantes (employés, clients, créanciers, administrations) grâce au respect des dispositions législatives et réglementaires en vigueur (droit boursier, droit du travail, droit des sociétés, droit commercial) et contractuelles.
Le code se décline en quatre chapitres inspirés des principes de gouvernance d’entreprise de l’OCDE (2004) ayant trait à la responsabilité de l’organe de gouvernance, aux droits des actionnaires et des associés et leur traitement équitable, à la transparence et la diffusion de l’information financière et au rôle des parties prenantes et leur traitement équitable.
S’exprimant à cette occasion, M. Baraka a souligné que la bonne gouvernance d’entreprise est « vitale » pour le succès des efforts de développement des économies en croissance et importante pour le Maroc, engagé qu’il est, dans un train de réformes ambitieux.
L’adoption de ce code contribue au maintien d’un climat de confiance indispensable pour le développement de l’entreprise et la stabilité des marchés, a-t-il fait remarquer, se félicitant de la convergence entre secteurs public et privé qui a conduit à l’élaboration de ce code dans le cadre d’une démarche partenariale forte et dans un esprit de concertation et de dialogue.
Après avoir rappelé les efforts déployés par le Maroc pour l’amélioration du climat des affaires et de l’investissement, le ministre a souligné que le code vient consolider les réformes fondamentales entreprises en matière de bonne gouvernance, notamment en termes de gestion optimale des pouvoirs, de modernisation de l’administration et de moralisation de la vie publique particulièrement la lutte contre la corruption.
Le gouvernement est décidé à soutenir l’implémentation de ce code à travers la pérennisation de la Commission nationale « gouvernance d’entreprise », une politique de communication sur les principes de gouvernance et leur impact sur la compétitivité, la vulgarisation des textes juridiques en relation avec la gouvernance et l’encouragement des établissements d’enseignement supérieurs à inscrire dans leur cursus des modules consacrés à la gouvernance d’entreprise.
Pour sa part, le président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Moulay Hafid Elalamy a qualifié ce code d’atout majeur pour le développement, ajoutant que l’organisation patronale adhère avec conviction et engagement à cette initiative qui contribue à l’adaptation et au renforcement du tissu économique national.
Ce code vient accompagner les efforts déployés dans ce sens par la CGEM, à travers l’adoption de la Charte de l’entreprise et le Label CGEM sur la responsabilité de l’entreprise, a-t-il noté, faisant savoir que l’organisation patronale oeuvrera pour faire connaître ce code, à travers des rencontres et des ateliers dédiées aussi bien aux opérateurs économiques qu’aux médias.
De son côté, le directeur du programme Mena-OCDE pour l’investissement, Rainer Geiger, a salué l’effort considérable accompli et le partenariat dynamique et efficace public/privé qui ont abouti à l’élaboration de ce code au Maroc, « un acteur clé de la coopération régionale ».
Soulignant que la gouvernance est un facteur important du développement, de la performance et de la compétitivité, il a réitéré la disposition de l’OCDE à accompagner le Royaume dans cette entreprise.
Deux panels de discussion devront animer les travaux de cette rencontre et porteront sur la présentation du code et la stratégie de son implémentation.
Source : http://www.lematin.ma
Publié le : 18.03.2008