UNE cellule de crise pour assurer le contrôle des prix et de l’approvisionnement au cours du mois de Ramadan… Ce sera incontestablement l’un des chantiers les plus intéressants à suivre pour la rentrée.
Cette nouvelle disposition vient en réponse aux orientations royales contenues dans le discours du 20 août. SM le Roi avait, en effet, exhorté le gouvernement à «mettre en oeuvre les mécanismes législatifs et institutionnels nécessaires afin de compléter l’éventail des outils de soutien social».
La cellule en question a un caractère central et un caractère local, a insisté Nizar Baraka. Le gouvernement veut avoir l’œil sur les spéculateurs et freiner la hausse des prix. La cellule doit notamment s’assurer que les prix ne subissent pas d’augmentations dont l’objectif est de permettre aux spéculateurs de s’enrichir au détriment du consommateur qui s’inquiète, depuis quelques mois déjà, pour son pouvoir d’achat.
Baraka avait, en fait, introduit l’idée d’une cellule de crise, lors du premier Conseil de gouvernement de la rentrée, jeudi dernier. Il est certain que le département de l’Intérieur sera mis à contribution pour la concrétisation de ces mesures. Quoique la lutte contre la fraude et la hausse illicite des prix est l’affaire de tous.
Autorités comme citoyens doivent s’y intéresser. Il va sans dire, en effet, qu’un marché libre ne doit aucunement être synonyme d’anarchie, encore moins de pillage.