Le plan PLL de deux ans pour le Maroc d’un montant de 3,42 milliards de dollars a été approuvé par le Conseil d’administration du FMI en juillet 2016 et le premier examen de l’arrangement a été achevé Le 15 mai 2017. Les autorités marocaines n’ont pas tiré parti de l’arrangement et continuent de le considérer comme préventif. L’arrangement prendra fin le 21 juillet 2018.
Suite à la discussion du Conseil d’administration, David Lipton, premier directeur général délégué et président par intérim, a déclaré:
« Les fondements économiques solides du Maroc et l’ensemble de l’historique de la mise en œuvre des politiques ont contribué à une performance macroéconomique solide au cours des dernières années.
« Les déséquilibres extérieurs devraient diminuer en 2017 et les réserves internationales pour rester à un niveau confortable. Les développements budgétaires sont positifs, le déficit budgétaire devrait encore diminuer en 2017 en raison de la forte performance des recettes alors que les charges sont contenues.
« La croissance devrait rebondir en 2017 et s’accélérer progressivement à moyen terme, sous réserve de l’amélioration des conditions extérieures et de la mise en œuvre de la réforme. Mais cette perspective reste soumise à des risques négatifs au niveau national et externe.
« Les autorités s’engagent à maintenir des politiques judicieuses. Le programme économique du nouveau gouvernement s’inscrit dans le cadre des réformes clés convenues dans le cadre de l’accord PLL, telles que la réduction des vulnérabilités fiscales et externes tout en renforçant les bases d’une croissance plus élevée et plus inclusive.
« En s’appuyant sur les progrès réalisés ces dernières années, une consolidation budgétaire supplémentaire est nécessaire et devrait reposer sur des réformes fiscales accélérées, une gestion financière publique saine au niveau local dans le cadre de la décentralisation budgétaire, une réforme globale de la fonction publique, un contrôle financier renforcé des entreprises publiques, et l’efficacité accrue des programmes sociaux et des projets d’investissement public.
« L’adoption de la loi sur la Banque centrale et la poursuite de la mise en œuvre des recommandations du Programme d’évaluation du secteur financier de 2015 contribueront à renforcer le cadre de la politique du secteur financier. S’adapter à un régime de taux de change plus souple, soutenu par une stratégie bien communiquée, aidera à préserver la compétitivité extérieure et à renforcer la capacité de l’économie à absorber les chocs.
« Enfin, en augmentant la croissance potentielle et en augmentant la croissance, en réduisant le taux de chômage persistant et élevé, en particulier parmi les jeunes, et en augmentant la participation du travail féminin, il faudra d’autres mesures pour améliorer le climat des affaires, la gouvernance, la compétitivité, l’accès au financement, le travail Le marché et les disparités régionales ».
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